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repentir

Supposons un repentir de pensée.

 

Ludwig Wittgenstein se réveille un beau matin et s’exclame :

« je me suis toujours imaginé que je m’appelais Ludwig ! »

 

Il songe alors que pendant des années,

il a appelé ormes ces arbres dont un ami, un jour, lui a appris qu’il s’agissait de charmes.

 

Mais peut-être faut-il admettre qu’il a toujours pensé charme en disant orme ? 

 

Qui sait si demain matin,

Ludwig ne se réveillera pas en traitant tout cela d’élucubration extraordinaire,

et ainsi de suite ?

 

 

Pour une raison semblable, les athlètes redoutent le handicap du faux-départ :

le départ suivant sera forcément plus retenu.

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