Pour une danse qui laisse à désirer
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2021
Percées, explorations en arts vivants, n°6, 2021.
Université du Québec à Montréal.

L’après-midi d’un faune, avec Vaslav Nijinski et une danseuse. Londres (Angleterre), 1912. Photographie d’Adolf de Meyer (1914)
Deux œuvres chorégraphique majeures, Trio A (1966), d’Yvonne Rainer et L’après-midi d’un faune (1912), de Vaslav Nijinski, sont observées ici au prisme d’une certaine réserve quant au désir et aux régimes scopiques qui pèsent sur l’art chorégraphique. Si on choisit de les appeler des danses qui laissent à désirer, ce n’est pas seulement parce qu’à leurs créations, ces danses ont voulu décevoir les attentes, c’est surtout parce qu’elles ont proposé de nouvelles équations érotiques pour l’art chorégraphique. Refusant de jouer sur l’exhibition, l’excitation ou la fascination, ces danses ont travaillé le désir à partir de ses mouvements mêmes, qui sont mouvements de…
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