
endless summer
Pour refroidir la planète, il tentent de réfléchir les rayons du soleil. Alors, à partir des années 20, ils commencent à repeindre en blanc les routes, les villes et les toits des bâtiments, ils étendent de grandes bâches blanches sur les déserts, sur le Sahara, sur les déserts d’Arabie et de Gobi. Ils placent en orbite des satellites surmontés de miroirs géants. Ils envoient en mer des bateaux brumisateurs, qui vaporisent des millions de mètres cubes d’eau dans l’atmosphère

les yeux blancs
Les icebergs glissent à l’horizon. L’océan arctique est en crue, on sait pourquoi. La montée des eaux va aux volcans. Les vagues versent par dessus bord, les cratères bouillonnent, font des vapeurs. Dans un cratère il y a des baigneurs. Ils flottent déjà. Comment ils sont venus là, je ne sais pas pourquoi. Ils barbotent, vêtus d’anoraks dans l’eau brûlante. Enlacés ou déjà séparés, ils flottent, ils forment des grappes. Ils rient les bouches grandes ouvertes, et les yeux blan

chanson si ça va
au moins, le corps est utile : une tête posée dessus, elle dit ça va ? et les têtes pareilles disent la forme ? elles roulent, elles vont vers leurs semblables, elles parlent avec leurs bouches semblables et les possibilités statistiques de dire les mêmes phrases disent ça va ? et les langues exactes répondent oui oui, moi aussi. .